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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 12:18

jouets d'autrefois
se sentir jeune
et vieux

 

 

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 17:58

Maguelone plage
aux cent visages…
la mer sans âge


nue face à la mer
indifférente à sa beauté


le soleil sur la peau
sous les fesses l’infini
des grains de sable

grains de sable ensemble :
seuls se dorent ceux du dessus

(09/10)

 

assise5_2_.gif

 


pieds nus sur la plage
pas dans le sable glacé
pas dans la neige

(11/10)

 

 



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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 13:36

Oh ! (presque) la seule
à penser à ma fête…
Rueducommerce

 

 

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 10:02

maquillage bio
son visage lumineux

au soleil couchant

 

 

assise4_2_.gif

 


en bout de branche
rendant le ciel plus bleu
la pomme rouge

 

sur la toile nue     
les pommes rougissent     
sous le pinceau 

 


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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 10:28

 Voler...  
HaÏbun 

      Fin de la première journée de printemps : il fait merveilleux. Revenant de la mer je longe seul, lentement, en voiture, l’étang du Ponant de Palavas-les- Flots… à la radio : « Hotel California »…

Soudain surgissent deux flamants (roses !), très proches, volant près de l’eau, dans le même sens et la même vitesse que moi : ils m’accompagnent un instant le long de la route… derrière eux, le soleil couchant… dehors : l’air marin… dedans : l’air malin avec ma chair de poule et  mes yeux mouillés… une sorte de satori (de grâce !?), simple, inattendu, presque trop violent pour si peu de choses…

Le temps, hélas, ne s’arrête pas…

Retour dans les embouteillages de Montpellier… Tout le temps pour repenser à ces sensations : comment reproduire l’image que la nature imprime en nous dans ces instants extraordinaires, comment traduire tout cela en trois petites lignes alors que j’y parviens si mal en beaucoup plus… Comment combattre la frustration de sentir se dérober la poésie de l’émotion éprouvée à cet instant…  Des tercets dérisoires se forment, tantôt simples, tantôt compliqués, toujours impuissants à recréer ces sensations…

 

ébloui

sur l’étang au soleil

un vol de flamants

 

l’autoradio

nostalgie à fond…

soleils flamants

 

enflammant l’étang

le soleil et les flamants

 

monde flottant

un vol de flamants

relie ciel et eau

 

couleur d’un soir

chercher à la revoir

dans le rétroviseur

 

au couchant

les soleils sur l’étang

volent les flamants

 

Au soleil couchant

Aux flamants et à l’étang roses…

Merci

 

un instant

on oublie le noir...

vol de flamants

 

embouteillage

transvaser lentement

le moment donné

 

flamants sur l’étang

le rose et noir d’une odeur

féminine

 

Je pense à ce travers très répandu de vouloir tout photographier pour capturer, (au détriment bien souvent de l’appréciation « sur le vif »!), comme si l’authentification par la photo était plus forte que sa propre impression  (le souvenir étant souvent plus beau que la réalité !). Et puis, pourquoi vouloir à tout prix recréer, retrouver ses impressions ? Un peu pour les autres, pour partager, revivre avec… (Je repense au premier haïku qui m’a touché et fait aimer cette poésie :

  

Oh ! Une luciole

je voulais crier : « Regarde ! »

mais j’étais seul

Taïgi)

 

Beaucoup pour soi : un besoin d’auto analyse (un peu comme Breton avec ses tournesols dans L’Amour fou), d'une nouvelle illumination, un désir de trouver les causes profondes et inexplicables de l’émotion, de percevoir l’influence du déjà vécu avec l’instant présent et la coïncidence parfaite d’éléments indépendants se rejoignant, de dépasser la distinction illusoire entre le subjectif et l’objectif…

 Ouf !! C’est sûrement plus simple !

 Les flamants naturellement ne se posent pas toutes ces questions… ils sont les réponses.

 

Alors, pourquoi faire des haïkus ?

Pour presque rien, pour s’alléger, pour le plaisir d’écrire, pour flirter en amoureux avec ce qu’on appelle la poésie… Bref, pour vivre… survivre et parfois voler.

 

 

 

 

voler1
André Cayrel

 

(Texte déjà publié dans la revue 575 )

 

 

   

 

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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 17:52

 Houdon.jpg 

son vrai statut
la seule femme de Houdon
avec sa fente

 

la tête penchée pour
un sourire vertical

(Où donc : au musée Calouste Gulbenkian de Lisbonne)

 

 

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 10:10

P1070005s.jpg

un même coiffeur
le vent, un même sculpteur
le temps

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 11:15

Ben oui, à trop se répandre on finit par se noyer dans le trop plein… 1000 articles et bien plus (trop !) de tercets… Est-ce bien raisonnable
Tant qu’on est dans dans la vie de ce blog: une soixantaine de visites/ jour (moitié Google moitié liens directs) pour près de 100 000 visites depuis le début du blog en 2006... Tout ça pour des vermisseaux!

Puisqu’on écrit aussi quand même pour être lu, merci à celles (et à ceux !) qui y sont passées, passent et passeront.
Je regarde très rarement les archives qui me semblent un amas impénétrable mais il m’arrive parfois de ressortir un vieil article en le modifiant si mon regard sur le sujet a changé.
Symboliquement je republie ci après le premier poème lié à internet (avant les haïkus!), le plus ancien haïku que j’ai gardé ainsi que le plus récent et le premier article du blog qui faisait déjà référence à la difficulté de communication entre les êtres ; pas sûr que les nouveaux réseaux virtuels qui ont explosés depuis aient profondément modifié les relations (les amis !!)
Heureusement il n’y a pas qu’internet dans la vie… c’est juste une pseudo vie parallèle qui suit de loin la vraie avec parfois (comme dans les espaces de Lobatchevski) des paralléles qui se rencontrent...

 

 

assise5_2_.gif 

 

Dans la lumière
mon souffle la rend folle…
Pfff ! Poussière
(15/11/2010)



assise5_2_.gif

 

Croisement...

On ne voit que notre reflet.
On se croise dans la vie mais toujours 
trop tôt ou trop tard,  parallèles dans le temps, 
 croix dans l'espace, 
des morts ignorant les vivants...

(07/2006)

Sur le lac d'Allos (Mercantour)

 

 

 

assise5_2_.gif

 

Enterrement de mon père
Un inconnu sur la route
lève son chapeau

(~2001)

 


 

 

Pseudo femme

(~2000)

Flot de langage chargé
De coïncidence  impossible
De l’écrit a émergé
L’exigence inaccessible

 ...

Chère muse internaute
Nous avons imaginé
Ce fût peut-être une faute
De pouvoir nous incarner

Jadis on pouvait se dire
Des vers sans jamais fauter
On aboutissait au pire
Aux ceintures de chasteté

Aujourd’hui tout se mélange
Un écran traduit la vie
La femme en pseudo se change
Mais pourtant la même envie

Tu écris je te découvre
Et tu te dénudes ainsi
Je perçois ta peau qui prouve
Que tu es humaine aussi

A force de tant surfer
Je te trouve si légère
A force de tant rêver
Nous avons quittés la terre


Nos envois sont des envies
Des soupirs et je suppose
Que ton visage rosit
Devant les mots que tu oses

Dans ma tête se mélangent
Des corps déjà dénudés
Des femmes à figure d’ange
Que j’ose enfin aborder

Malgré le temps et l’espace
Le désir nous brûle mais
Sans jamais laisser de traces
Nous resterons affamés

Tant de rêves passent ailleurs
Même heureux on imagine
Un autre monde meilleur
Un éclair dans la routine

Nous ne l’atteindrons jamais
Ou si tard qu’il faut bien vivre
Une vie à fantasmer
Au delà des marches à suivre

Comme pour l’amour humain
Donnes-tu autant de fièvre
J’ôte du clavier ta main
Pour la porter à mes lèvres

 

André

 

 




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20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 12:04

 


Le courroux de l’hyper épouse est égal, si je ne m’abouse, à la flamme déclarée des deux autres à coté…

(11/01/09)

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 20:10

beaujolais nouveau
la robe rouge
de la jeune caviste

le parfum retrouvé
de l’odeur juvénile


des deux beaujolais
choisir l’étiquette
la plus sobre


ni violettes ni bananes
que des souvenirs

 

 



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