robe rouge relevée
les coquelicots aussi
en robe des champs
jardin secret
cachant les jeunes pousses
la robe à fleurs
sur les hauts talons
ses
longues jambes
rallongées par la mini
couleur lait fraise
son coup de soleil
au décolleté
couleur lavande
retrouver l’odeur
dans la robe en fleur
rose
pale
un à un les boutons
de la robe à fleurs
par derrière
la robe à fleurs cueillies
par le vent
fin d’un été
les fleurs des robes
jamais fanées
Un nouveau kigo (mot de saison): robe d’été
robe et vent d’été
tout a déjà été
inventé
ville classée
ses monuments ses musées
ses robes d’été
stop au feu vert
priorité aux robes d’été
découvertes
deux burqas noires croisent
une robe d’été
robe d’été
prendre l’air puis du plaisir
puis du désir
vent d’été
la culotte adaptée
à la robe
robe et vent d’été
jambes taille seins offerts
grâce à eux
son vœux le plus chair
se réincarner
en robe d’été
robe d’été
pour le plaisir des jambes
rien que pour lui
femme
la douceur de l’être
robe d’été
soleil obscurité
être ou ne pas être
en robe d’été
renaissance
on devient femme
en robe d’été
sa robe vichy rose
déjà belle sans elle
les seins des statues
sans saisons au musée
robes d’été
forêt monotone…
la ville si jolie
avec ses belles
des pins à perte de vue
des pin up à chaque rue
printemps en ville
pas de fleurs dans les rue
des jeunes filles
son sourire
sous la lueur du parasol…
dix ans de moins
été en
ville
presqu’autant d’hommes amoureux
que
de femmes
en ville en vélo
l’envie de s’envoler
au village
sortie des écoles
sur le gros 4x4
non au nucléaire
spectacle de rue
bien joué le clochard déguisé
ah non c’est un vrai
été 2011
des ventres lisses
sans nombrils
sourire du soir
la
douceur du soleil
mieux que Photoshop
Fourberies de Scapin :
parfaites la diction
et la dentition
la débutante
déguisée en laide
reste belle
vieux cabot
déguisé en beau
un peu trop
deux japonaises
peaux et chapeaux pales
presqu’un 5/7/5
l’ado naissante
dévoile un peu plus
que son âge
instant d’hésitation
les seins matures
de la fillette
scène d’amour
ses yeux au loin dans les miens
Festival d’Avignon
théatre
de rue
les acteurs plus vrais
que les spectateurs
si près des yeux
toucher l'émotion
devant le palais
un
japonais joue du Nô
au loin un saxo
Juliette est morte.
grand cœur de Juliette
pensée pour lui
pensée pour elle
Lien :
http://haiku-senryu.over-blog.net/article-16351688.html
passe un cheval
une poule suit
pleine d’espoir
passe une poule
je suis un coq je suis
le rideau de brume
déchiré par le vent :
le chêne tout nu
Article Libé