quelle chaleur
même nu on a chaud
surtout à deux
quelle saleur
la sueur s’évapore
laissant son sel
quelle chaleur
le piment des baisers
salés
rêve haïku
une jeune femme m’embrasse
et puis c’est tout
jasmin en fleur
ce parfum d’amour
pas très propre
la vue est belle
c’est beau un corps de femme
le vie est belle
ma main sur le sien
le mien dans sa main
besoin de rien
sa toison
de la taille de ma main
à un doigt près
quelle chaleur !
ya que com’ça qu’on est bien
en robe et sans rien
derrière soie
ne jamais sous estimer
l’effet fesses
l’été sera chaud
la chair cachée sort des shorts
chacun ses signes
son short raccourci
ses jambes rallongent
jusqu’aux confins
soleil de juillet
le blanc éblouissant
du décolleté
jean moulant
déjà en forme
le printemps
l’amour de sa nature
elle garde à l’état sauvage
sa toison bouclée
sa peau
on lit sur elle
les saisons
remières tiédeurs
duo tremblant dans son tee shirt
ils s’acclimatent
tendres retrouvailles
au plaisir de s’enlacer
nos bouches s’entrouvrent
on s’embrasse sur les joues
laissant nos lèvres étonnées
une fois rentré
elle me laisse les clés
du plaisir
seule dans son lit
la femme qui lit qui lit
rêve de papouilles
son plus grand regret
bien connaître le corps des femmes
un peu tard
sans laisser de trace
ses dessous de soie
sauvage s’efface
face à face
les différences de sexe
s’effacent
quelle chaleur !
c’est l’heure des robes à fleur
de peau
quelle chaleur!
"ya que comm’ ça qu’on est bien"
dit elle sans rien
quelle chaleur!
on n’ose même pas imaginer
la chose
quelle chaleur!
elle en donne deux fois plus
vêtue de trois fois rien
mince alors
elle a déchiré
son jean à trous
lorsqu’elle s’assoit
on perçoit un peu de peau
sous la soie
si c’est un stratagème
j’aime ce don de soi
vent sur le port
les robes se soulèvent
les pantalons aussi
les drapeaux sont aux robes
ce que les mats sont aux hommes
sainte Nitouche
les siens sont défendus
comme un essaim
rose sein
la couleur et la douceur
avant le soleil
jamais de mémoire de roses
elle n’a vu un jardinier
Symbole :
le lobe de ses seins réduit
mon auréole
0 0
Sincère :
la pointe des siens
dit tout haut…
^ ^
Saints de glace
le haut de son sein blanc
émerge
* *
printemps grisonnant
hommes et femmes s’en mêlent
pour le colorier
rayon bricolage
une femme avec déjà
tout ce qu’il faut
cris du nouvel an...
motus et bouches collés
pour les amoureux
fin décembre :
tout nus dans la rue
des sapins
toutes ces lèvres
toutes ces joues tous ces baisers
premier janvier
trou de mémoire...
sur le bout de la langue
son plaisir
pour les baisers
il préfère les lèvres aux joues
à cause des nez
seule dans son lit
la femme qui lit qui lit qui lit
rêve de papouilles
Tant de regards posés
sur sa robe noire osée
Perles de rosée
soudain sans soutien
ses seins ont besoin de mains
tiens! ça tombe bien
à tant louer les seins
j'ai noué des liens avec certains
son décolletée
la partie immergée
couleur iceberg
son petit ventre rond
aussi doux que ses joues
voire ses fesses
en se penchant
elle dévoile le sien
pour la nature
seins ensoleillés
celles qui en ont peu
font des miracles
celles qui en ont
ne font pas mieux
parfum de femme
l’odeur suave et ambigüe
d’une plante inconnue
sous la pression
ses seins se haussent
pour mieux se voir
matin d’été
même les ombres
sont amoureuses
lune au réveil…
le chant éjaculatoire
du coq précoce
robe d’été
le vent chaud dévoile
un peu de fraicheur
matin d’été
l’odeur du jasmin
déjà amoureuse
gland en automne
rien ne le rend plus grand
qu’une grande douceur
lune d’automne
un nimbus essaie de passer
par derrière
santal poivre et musc
le sillage odorant
de la joggeuse
sa bissectrice
son slip vu sous cet angle
la triangule
sa ligne de hanche
souligne
ma ligne de chance
envie d’en vert
rien n’incite plus à l’amour
que l’herbe tendre
croisé une mariée
en mini bustier blanc
prête à consommer
musée des habits
des dessous en dentelles
plus chauds que des strings
quelle chaleur !
plus un poil de sec sous les robes
même avec rien
baisers salés
après la mer, les sucrés
pour le goûter
son jean très bas
son tee shirt très haut
mon ventre rentré
petite mort
elle pardonne
à l'assassin
trou de mémoire...
sur le bout de la langue
son plaisir
soudain sans soutien
ses seins ont besoin de mains
tiens! ça tombe bien
à tant loué les seins
j'ai noué des liens avec certains
montant les marches
du Sacré Coeur
un sacré cul
sans dormir
glisser la main entre elles...
s'endormir
redoux
les femmes aux terrasses
découvertes
vent de printemps
deux robes à fleurs
remontantes
printemps précoce
sa robe à fleurs ouverte
à deux boutons
son slip
en dentelle corail…
j’entends la mer
entr’aperçu
sa jeune poitrine nue
sans retenue
ou orgasme
du slip élastiqué