le pin parasol souvent vu ses dessous jamais son dessus soleil de Rome on ne replie jamais les pins parasol avec la nuit le pin parasol s’ennuie pins Romains alignant leurs ombres ils sont légions ciel couvert le pin parasol aussi beau même inutile dans...
le rosé en chemin: on a déjà sorti les verres à pieds --- rosée sur les bouteilles de vin rosé --- ... quand il me prend dans ses bras je vois la vie en rosé --- trois verres après la couleur de ses joues rosé frais --- 露の世は 露の世ながら さりながら Tsuyu no yo wa...
port de Capri le bruit de la foule couvre la houle * Villa d’Este dévalant les escaliers ses seins bondissants * Chez le padre Pio Une religieuse mange son homonyme * à l’œnothèca on essaie d’être sobre en vain * plage italienne son maillot à mi fesses...
au "Tour du Mont Blanc" les glaciers avancent à reculons °°° passé la frontière les rossignols italiens ont la même langue °°° suivant les vaches plus de bosses sur le chemin ces dames ont damé
Nous sommes des passagers sans guide. Nous marchons sur un chemin étroit et lumineux, uniquement parce que nous y sommes. Ailleurs, à coté, en arrière, ce n’est que nuit profonde. Nous voudrions retenir derrière nous le chemin parcouru et porter le soleil...
Cahiers de poésie brève, tanka, dessins et photos d’André Cayrel, 102 pages. « Enchanter la vie » Editions D’un jardin, dirigées par Alhama Garcia, février 2017. Prix : 12.66 €. ISBN : 978295539934. Le tanka est un poème bref ancien remontant au début...
réchauffement l’iris fleurit en hiver sans savoir pourquoi réchauffement sur le pont illuminé la lune inutile réchauffement parlant de lui elle s’échauffe crise et réchauffement les cigognes et les vacanciers ne partent plus réchauffement émergeant peu...
Le lac de Constance flotte aussi dans le ciel Les cygnes entre eux deux
via de la Plata... plus de paysages que de visages chant du rossignol le silence amplifié après lui pause sur le chemin le rossignol nous empêche de repartir les étudiantes (Salamanque) les pèlerins en les voyant croient en Déesse les champs s’étendent...
mer et océan les cigognes naviguent entre deux bleus dominant la houle loin des vagues de la foule
village andalou: plumes et murs blancs toitures et becs rouges
un beau matin un chemin vers l’ouest, l’océan pour aller plus loin (En chemin pour Santiago...)
Invitation J'ai le plaisir de vous annoncer la parution, aux éditions Pippa, du collectif PARFUMS DES THES. Vous trouverez toutes les informations sur le site de l'éditrice : http://pippa.hfr/911-PARFUMS-DES-THES Une présentation avec les auteurs aura...
fin du chemin arriver à Saint Jacques le plus lentement possible Déjà publié en 2010 + s’ouvre le chemin de la vie et de la mort matin d’été + Il n’y a qu’une seule psalmodie C’est la monotonie Le chemin l’accompagne prêtes à voler les pierres du chemin...
Il y a longtemps, au printemps, j'écrivais ça (Mirliton breveté SGDG!): L’impatient printemps à l’hiver mourant : Tu as fait ton temps pas de sentiment ! L’amandier volage sous son voile blanc Sort de son veuvage il devient troublant ! Un abricotier rêvant...
printemps sur terre et sous les dessous des femmes fleurs printemps… qui ne saute pas n’est pas vivant entr’ouvert ce matin son décolleté mauvais temps… trois enfants absents pour tous les printemps bras nus dans la rue des envies enfouies mises à nues...
L’auto arrêtée au milieu de la route Cerisiers en fleurs un nuage blanc plus bas que les autres cerisier en fleurs bruit de scie… le cerisier que j’aimais ne refleurira jamais fleurs de cerisiers tous les ans les mêmes… j’aime quand même pleurs sans tristesse...
tram n° 15 au bout de la ligne un peu de Pessoa maison musée de Pessoa à part ses mots il n’y a personne café de Pessoa un monsieur à lunettes écrit mais sans chapeau ce très vieux monsieur aurait pu l’avoir connu s’il l’avait été Casa de Pessoa ?? Ah!!...
plage en septembre : moins de monde à poils plus à plumes plage naturiste : un jeune homme court sans retenue marchant vers moi la dame sur la plage de plus en plus nue mon corps dans ses yeux de plus en plus découvert nus dans la mer froide… des gens...
pastis au soleil le platane distille juste sa dose soirée d’aout la discussion prolongée avec les grillons fraises de bois, parfum des doigts soleil sur les blés sous son chapeau de paille ses cheveux blonds tache rouge le berger ses moutons et son écharpe...
A fréquenter des contrées virtuelles on aspire à des lieux naturels Au cœur de la vie naturelle on espère des signaux virtuels. Elle grimpe sur les rochers avec ses deux petits chiens : un Border Collie et un bâtard boiteux. Dans sa vallée on la suit...
Réchauffement La lune inutile au pont illuminé réchauffement elle s’échauffe en en parlant réchauffement émergeant peu à peu le haut de ses seins réchauffement elle rougit des regards sur sa fourrure beauté glacée la sueur sous ses aisselles tempère caressant...
dans le soir c’est quoi ce noir oh ! viens voir noire ébouriffée la vision bluffante de la bufflonne Evadée, elle vit en liberté dans la montagne depuis un mois environ ; elle passe tous les soirs dire bonsoir et casser qques bricoles… la routine quoi....
Encore un bon livre de haïkus des éditions Liroli: LA RUMEUR DU COFFRE À JOUETS Anthologie Haïku illustrée 88 textes de 88 auteurs contemporains et classiques. Parution : décembre 2008 Format : 11,0 x 18,0 cm - 188 g - 192 pages - cousu ISBN 978-2-916616-09-4...
De l’instant passion à l’amour qui dure dure dure... En amour, le meilleur et le pire surviennent quand on se quitte pour des raisons étrangères à cet amour ; celui-ci est alors idéalisé, fossilisé, aussi faux qu’il était vrai car il n’est plus relié...