Maguelone une brune nue ébouriffée bain avec fièvre : la mer un peu plus chaude un peu plus mère
Soleil éclatant la maladie aussi dehors les oiseaux lire au lit sa tempérarure son histoire
ces cuisses halées est-ce moi qui les suit ou elles qui me halent ses cuisses frôlent l'herbe folle jupon vole… entrer par derrière sortir par dessous
fille modèle envie de la reproduire en plus petite sa taille serrée ses fesses laissées en liberté même sans ça ses seins suffisent à sa silhouette son passage laisse des traces… la preuve
mer frisquette elle entre à peine pour faire pipi quatre baigneuses huit seins dont deux nus trois bas et demi
lettre trouvée (l'être trouvé) de mon père à ma mère: si nous avions un fils…
presque un mois sans faire un haïku… parfums de printemps
piste cyclable doublé par une femme sans un regard l'arrosée… l'urine sur la mousse humide les reins cambrés
pluie de mai: flottant dans la maison un brin de lilas
CGT CFDT remonter la manif à contre courant 1er mai les drapeaux rouges dans les cheveux blancs en queue de manif un couple hésitant soleil de mai
aube de printemps extraordinairement belle pour son âge
Maguelone en avril La jeune vigne vierge n'est plus nue
sieste à deux soleil et persiennes s'affrontent
printemps en ville : des robes à fleurs des champs de vision printemps incertain ses jambes trop longues ou sa jupe trop courte sous sa jupe de printemps son slip invisible
… Comment peut on s'imaginer En voyant les femmes si belles Que le printemps vient d'arriver
Zébrure… Compter le silence dans la nuit d'Aout nuit d'Aout la lune tarde à partir l'aube à venir pluie d'été le tilleul sent l'infusion
avant le printemps le plaisir d'être là vite au réveil choisir l'endroit où l'on est
nuages et pluies sur les collines floues… sente glissante franchir la frontière entre fort et faible pluie à nouveau derrière la colline… nuées sur elle
plus de pile à son portable… on peut parler
le douanier chinois plisse un peu plus les yeux… dernier sourire l’avion vers Paris : dans l’odeur d’un chinois un reste de Chine dans l’avion le steward indien s’appelle André…
la ruelle du hutong inchangée sous l’échangeur à quatre voies la démolition effrénée des hutongs la construction infernale des tours 3h. du mat à Shanghai : un balayeur orange sur l’autoroute
après… c'était pas un roman (dit-elle) juste un haïku
entre deux boutons si petite et déjà formée cette année aussi elle reste en vert figue et même coupe Un seul homme la connait La jeune feuille du figuier
au hameau le bruit des bêtes et des outils gardé par les vieux au hameau les nouveaux n'ont jamais vu d'ancien vivant Repoussant les volets: Splash! Plongeon dans le jour d'été
soleil d'avril les fumeurs et les non fumeurs en terrasse soleil d'avril un décolletée d'été juste pour tester soleil d'avril son petit sein a découvert le soleil soleil d'avril comme en été… mais en blanche première châleur le papé boit son demi en...