rivaux des visages
les seins s'arrangent
pour être vus
premières moiteurs
premières victimes
rivaux des visages
les seins s'arrangent
pour être vus
premières moiteurs
premières victimes
les jours déjà plus longs…
sur
la plage on joue
les prolongations
les femmes s'allongent…
les hommes aussi un peu
mon fils
au mont Fuji Yama
montant
sur mon Fuji à moi
mon temps remonté
par la descendance
Hokusaï
vie de ma ville:
ses rues ses bars ses visages
le tien le mien
bleu bleu bleu atterris-
sage "Montpellier-Méditerranée"
dans un vieux cahier
le portrait d'une inconnue
par un anonyme
quelques traits effacés
le sourire est resté
un cri
sorti du néant
à partager
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la feuille encore blanche
les mots avant l'écrit
à la manif
des gens connaissent très bien
la ministre
des chercheuses ont trouvé
une bouc émissaire
les yeux mi-clos
palpitant des cils sur un corps
nu
peau noire, gorge blanche
eau claire, éclats, couleurs
soleil au zénith
risquer sa peau entière
pour son amour
fermer les yeux
plein de soleil
rouge sang
Trois têtes
dans les glaces du bar…
C’est bien moi
nos regards croisés
dans les glaces du bar…
déjà mieux que l’ordi
son regard unique
multiplié
salle d’attente
le reflet sur la porte
immobile
au loin le rire sain
des infirmières
un œil pleure
l’autre pas
chuis là pour ça…
l’un voit clair
l’autre pas
chuis celui-là