feuilles d’automne
tombées à terre
en beauté
ses talons aiguilles
les achèvent
femme d’automne
revoir de mémoire
son corps d'été
des zones d’ombres
à redécouvrir
feuilles d’automne
tombées à terre
en beauté
ses talons aiguilles
les achèvent
femme d’automne
revoir de mémoire
son corps d'été
des zones d’ombres
à redécouvrir
Il les appelait "Tankas occidentales".
La voix de l'oiseau
Que la pénombre cache
Est devenue muette.
Dans ton jardin tu marches
Quelque chose te manque, je le sais
Haut sur la cime
Tout le jardin est lune,
Est lune d'or.
Plus précieuse que l'ombre
Ta bouche qui me frôle.
Ne pas être tombé,
Comme d'autres de mon sang,
Dans la bataille.
Etre dans la vaine nuit
Celui qui compte les syllabes.
Borges
(Extrait de "L'or des tigres" dans les oeuvres complètes - tome II de la Pléiade)
première chaleur
la ville envahie
de blondeur
le soleil dans ses cheveux
la couleur c'est elle ou lui
terrasse au soleil
un éclat de rubis
dans le tango
premières sueurs
les cuisses blanches
dans des collants noir
à la médiathèque
les yeux se lèvent des revues
à sa vue
envisageant son devant
dévisageant l'envers
dedans dehors
sur la vitre du bar
des regards décroisés
nuit glaciale
son nombril a l'air
glacé
elle et son diamant
s'ennuie sans soleil
peu de vœux
beaucoup d'années
coup de vieux
moins de vœux dans ma boite
que dans les spams
refoulé
un vœu désiré
en indésirable
froid glacial
un vieux aide un jeune
SDF
les SDF déjà unis
sur le clavier AZERTY
du haut du Saint Clair
presque rien n'a changé
peut être la mer
La lumière incompréhensible
Des couleurs mêlées à la mer
sous le sorbier
ni sorbes à sucer cette année
ni succédanée
Le sorbier sans sorbes
Le ciel bleu s'en balance
Année à sorbes (2007)
l'odeur fermentée
des figues écrasées…
ralentir le pas
encollée par terre
la chair de poule