plage de Maguelone on la redécouvre avec son corps
haie ventéeles cyprès se courent après * sur la plagenuedes pieds aux chevilles
geisha au jardin un éventail argenté au bout du tuyau
seizième année (bissextile !) - maintenant, dit-il, c’est à nous d’être vieux soleil levant l’ombre du vieux toujours jeune de plus en plus d’étés se faire photographier de plus en plus loin
sourire épanoui la prendre en photo en mode fleur
ses seins naissants hésitant entre petite et jeune fille
embouteillage dans la rue un bébé grec fait une crise en Arcadie aussi le berger porte un T-shirt Nike ruines grecques un chat vêtu comme au temps des Achéens boucherie grecque les yeux grands ouverts des agneaux leurs ventres aussi
son short ôté l’empreinte crénelée de l’élastique l’arbre nu sous l’aisselle de sa branche la mousse un dessin à main levée ses deux seins en 3 D à qui le cheveu brun au fond de la baignoire en forme de ?
première chaleur les derniers collants chauds collent à la peau
son cache nez cachant sa chaleur nez à nez avec ses yeux bleus
jonquilles fleuries la tondeuse fait une fleur en attendant
ce petit arbre à qui je fais de l’ombre ne m’en fe ra ja m ais ___________________________________________
café en hiver toutes les tables à l'ombre l’attendent au café son portable déchargé on peut parler
Lien
y a quoi sous sa robe à pois ? des kigos en trop y a quoi sous sa robe à fleurs ? sa fleur y a quoi sous sa burka noire ? un corps blanc y a quoi sous la moitiée nue son jardin secret y a quoi sous son air narquois ? sa vision de moi ...
jambes croisées: elle croise mon regard en les décroisant premier RDV en amuse bouche un baiser léger corps contre corps sens-tu comme il t’aime soirée sans dessus... slip et soutien-gorge assortis à son sourire
l'ordi fermé la fenêtre ouverte en fond d'écran
piétonne... traversant hors des clous mon ombre
foin de l’enfance le sifflement de la faux de feu mon père
son jean très bas son tee shirt très haut mon ventre rentré
soir d’automne … jamais été aussi vieux que ce soir
noce argentique les deux rient en silence et en nuance (de gris) remontant le temps ce petit enfant me fixant… mon ascendant Vieille photo… Oh ! Ma mère plus jeune que moi
Donner à voir sans tout faire voir: « Si l’on veut les points sur les i On a perdu la poésie … » * « L’effet qui formerait la cause Est pure imagination Renonce à la création Le mot ne vient qu’après la chose » Aragon (Le roman inachevé)
on voit à travers elle et sa robe assez floue pour l’imaginer elle dit tout la dame au short moulant… robe d’été l’été peut être déjà dans une autre vie robe j’étais
O O ronds points . . une dame avec des gros seins tout neufs rivaux du visage ses seins s'avancent pour être vus