1 septembre 2006
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18:13
En voyant tous ces groupes de touristes dociles et compacts, encadrés et gardés par des guides, on imagine qu’il y a 50 ans, ces même guides, souvent gars du pays, auraient été des bergers.
Il n’y a presque plus de moutons et de plus en plus de touristes. Ils mènent donc leur troupeau humain avec la même passion*. A la prochaine génération, ils transmettront à leurs enfants, non pas la connaissance et l’amour des bêtes, mais celles des touristes... Le métier demande à peu prés les mêmes qualités… les troupeaux sont aussi très semblables : choisir un meneur ou une meneuse, les autres suivent ; bien surveiller les petits, on est responsable… On s’attache bien-sûr, mais à la fin il faut s’en séparer…
Tout ça ne dure que l’été, comme les transhumances.
Certains bergers, ce sont les derniers, alternent encore les deux activités…
ils ont du mal à lâcher les grands espaces les chèvres et les brebis…
mais les touristes sont si bêêêêêles.
Il n’y a presque plus de moutons et de plus en plus de touristes. Ils mènent donc leur troupeau humain avec la même passion*. A la prochaine génération, ils transmettront à leurs enfants, non pas la connaissance et l’amour des bêtes, mais celles des touristes... Le métier demande à peu prés les mêmes qualités… les troupeaux sont aussi très semblables : choisir un meneur ou une meneuse, les autres suivent ; bien surveiller les petits, on est responsable… On s’attache bien-sûr, mais à la fin il faut s’en séparer…
Tout ça ne dure que l’été, comme les transhumances.
Certains bergers, ce sont les derniers, alternent encore les deux activités…
ils ont du mal à lâcher les grands espaces les chèvres et les brebis…
mais les touristes sont si bêêêêêles.
*Foucault appelait ça: "la relation pastorale"
qui peut se transposer à bien d'autres structures organisées...