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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 10:41

Méditerranée…
l’horizon sans surface
mer et ciel face à face

peinture à l’eau de mer
couleur ciel et marine

Saint Jean Cap Ferrat
même les Mouettes
se la pètent

devant les transats
la mer très chère
pas très chaude


l’envie balance
suspendue entre ses seins
la tête de mort



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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 11:51
la robe à fleurs
assise sur l’herbe
   odeur de foin
        
        
    la robe à fleurs              
au dessus des jambes…
ikebana        
      
soleil en face
le cœur de la robe à fleurs
en transparence    

 

"De ce que nous voyons, il n'est rien qui ne soit fleur".
Basho

L'Ikebana (la voie des fleurs) tout comme le haïku sont des moyens traditionnels de communication sociale.

Le simple bouquet et le poème bref cherchent, non pas à nous faire réfléchir, mais à nous transmettre une impression, nous faire expérimenter l'infiniment grand dans l'infiniment petit, le cosmos dans le microcosme, l'éternité dans l'instant éphémère, l'invisible dans le visible. Toujours au rythme des saisons.
Le principe visuel du haïku est surtout le tercet asymétrique.
Le principe du bouquet ikebana est le plus souvent la triade asymétrique,
trois points principaux symbolisant le ciel, la terre et humanité à travers les trois piliers: asymétrie, espace et profondeur.
Leur esthétique est celle du presque rien. Leur art est minimal.



chihuly_ikebana-1-.jpg

     

Le "Fûryû" (souffle du vent) est une doctrine philosophique japonaise qui cherche à marquer une idée de style, de finesse, d'élégance ou de beauté et qui se retrouve notamment dans la cérémonie du thé, l’ikebana, le haïku...

Cette notion de Fûryû , employée par Basho, fut reprise par le Bouddhisme Zen et reposait sur une trilogie : la simplicité intérieure (Sabi) l'attention aux choses simples de la vie (Wabi) et la sensibilisation à ce qui se trouve derrière le superficiel (Yugen). Cette trilogie était le cadre à l'intérieur duquel le Samouraï devait découvrir la pureté de la pensée (Sei), la valeur du calme (Juku), l'harmonie intérieure (Wa), la sagesse (Juju) et l'humilité.

 

 



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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 12:44

robe rouge relevée
les coquelicots aussi
en robe des champs


jardin secret
cachant les jeunes pousses
la robe à fleurs

sur les hauts talons
ses longues jambes
rallongées par la mini

couleur lait fraise
son coup de soleil
au décolleté


couleur lavande
retrouver l’odeur
dans la robe en fleur

rose pale
un à un les boutons
de la robe à fleurs


par derrière
la robe à fleurs cueillies
par le vent


fin d’un été
les fleurs des robes
jamais fanées



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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 18:05

Un nouveau kigo (mot de saison): robe d’été 


robe et vent d’été
tout a déjà été
inventé

ville classée
ses monuments ses musées
ses robes d’été

stop au feu vert
priorité aux robes d’été

découvertes
deux burqas noires croisent
une robe d’été


robe d’été
prendre l’air puis du plaisir
puis du désir

vent d’été
la culotte adaptée
à la robe

robe et vent d’été
jambes taille seins offerts
grâce à eux


son vœux le plus chair
se réincarner
en robe d’été

robe d’été
pour le plaisir des jambes
rien que pour lui

femme
la douceur de l’être
robe d’été

soleil obscurité
être ou ne pas être
en robe d’été

renaissance
on devient femme
en robe d’été


sa robe vichy rose
déjà belle sans elle


les seins des statues
sans saisons au musée
robes d’été




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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 14:34

forêt monotone…
la ville si jolie
avec ses belles

des pins à perte de vue
des pin up à chaque rue
 

printemps en ville
pas de fleurs dans les rue
des jeunes filles

son sourire
sous la lueur du parasol…
dix ans de moins


été en
ville
presqu’autant d’hommes amoureux
que de femmes


en ville en vélo
l’envie de s’envoler
au village



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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 16:31

spectacle de rue
bien joué le clochard déguisé
ah non c’est un vrai


été 2011
des ventres lisses
sans nombrils

 

assise8_1_.gif

sourire du soir
la douceur du soleil
mieux que Photoshop


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25 juillet 2011 1 25 /07 /juillet /2011 10:11

Fourberies de Scapin :
parfaites la diction
et la dentition

la débutante
déguisée en laide
reste belle

vieux cabot
déguisé en beau
un peu trop

    

toute en noir
la danseuse de flamenco
sauf sous les bras


deux japonaises
peaux et chapeaux pales
presqu’un 5/7/5


l’ado naissante
dévoile un peu plus
que son âge

instant d’hésitation
les seins matures
de la fillette

 

scène d’amour
ses yeux au loin dans les miens
Festival d’Avignon

théatre de rue
les acteurs plus vrais
que les spectateurs

si près des yeux
toucher l'émotion


devant le palais
un japonais joue du Nô
au loin un saxo

 

un couple chante
une chanson triste
nul ne l’entend

tragédie de rue
un mauvais acteur joue
on l’entend

 

 

Avignon 2011
même les pas belles
sont jolies

 

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 10:47

le rideau de brume
déchiré par le vent :
le chêne tout nu


Article Libé

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 20:42

fleurs en chaleur
leur pollen pour l’apiculteur
du sperme en couleurs

une dentelle
d’un simple pétale…
magie des chenilles

rose pale
un à un les boutons
de la robe à fleurs

 

 

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 17:50

deux corps nus liés
au pied de deux vélos
d’homme


Maguelone…
ses seins naturels
dans du synthétique

 


Méditerranée…
l’horizon sans surface
mer et ciel face à face

peinture à l’eau de mer
du bleu ciel sur du bleu marine


plage de Maguelone
une dame ronde et lisse
sur les galets


halte de l’étang :
deux Tadornes de Bélon
entre deux mondes

 

 

 plage de Maguelone
aller d’un demi tour
du sable à la lune

plage naturiste
la dame timide
garde son string


sans bruit sans vagues
des corps dans la brume
sans queues ni têtes



les fesses fermées
les seins ensablés
seule l’effluve blonde



croisant un vélo
malgré la vitesse
l’odeur du cyclo

 

Maguelone
plus personne à l’ombre
du vieux tamaris

 

rires d’enfants
les vagues chatouillent aussi
le ciel

 

les yeux glissants
sur les corps huilés
des gens âgés

    

 

deux dames en juin
avec un bronzage d’aout :
réchauffement

 

peaux nues solaires
les corps stockent le désir
pour la nuit

 

 

 

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