clair de lune
son visage illuminé
par son i phone
clair de lune
son visage illuminé
par son i phone
cueillant des
olives
pensant aux couilles dans le vent
de Ryokan
« cueillant des
kakis
mes couilles tressaillent
vent d’automne »
Ryokan
vent
d’automne
dans les fentes du jeans
les olives glacées
chant du vent
la pie haut perchée sur le cyprès
bat le tempo
sortant du bar
quand le vent y entre
prendre l’air
sous les hêtres
des
amours et des feuilles
mortes
Seul en forêt
entre silence et bruit
chacun s'écoutant
maison de vacances
l’araignée l’habite
plus longtemps que nous
maison d’amis
insectes et animaux
admis
le loir sous le toit
était ce lui était ce toi
l’hôte de l’été
l’hortensia fané
son ombre aussi belle
soleil couchant
brume d’automne
peaux plage et pensées
de plus en plus floues
brume
sur la plage
des fantômes sans linceuls
en forme de femme
brume sur la plage
des silhouettes vagues
vont et viennent
première
fraicheur
imaginer ces gens nus
tout habillés
Maguelone
plage nue
sans maillot
équinoxe
un grain entre ses seins
(presque) équidistant
dernier jour
d’été
elle montre sa fidélité
au soleil
fin septembre
plus de grains de sable
par naturiste
automne
croisé une femme enceinte
du printemps
première buée
dessiné sur la vitre
un soleil
fin de l’été
presque tous les boutons
refermés
dans le bois pour l’hiver
plein
de bêtes à l’abri
pour
l’hiver
la
bûche lâche
à
chaque coup de hache
ses
hôtes cachés