4 décembre 2006
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Petit jeu sans consistance...
Coquin coquine
Tétin tétine
Croque le sein
Taille la mine
*
Béguin biguine
Coquins coquines
Les popotins
Sont en vitrine
*
le tien boudine
le mien m’affine
rentre tes reins
et l’étamine
*
Catin caline
Tapin tapine
Pénis atteint
Pénicilline
*
Malin maline
Mutin mutine
Mouille ta main
Mate la fille
*
Bassins bassines
Gamins gamines
Sans slip de bains
Dans la piscine
*
Trottin trottine
Bottin bottine
Ton pied si fin
Qu’il me fascine
*
Satin patine
Fait main fait mine
Trop féminin
Pour l’androgyne
*
Enfin l’angine
Aux seins destinent
Un examen
De médecine
*
Rapin rapine
Radin radine
Y a Raffarin
Dans la combine
*
Le Pen marine
Au coin fulmine
La fille n’est rien
En mer de Chine
*
Romain rumine
Cousin cousine
Cache ce sein
Qui le fascine
*
Latin patine
Sur sept collines
Palais romain
Ville latine
...
Published by André
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haiku-senryu
30 novembre 2006
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sainte
l’éclat de ses seins pâlit
son auréole
symbole
le lobe de ses seins réduit
mon auréole
sincère
la pointe des siens
dit tout haut….
olé olé
ses seins sont tout
auréolés
signes blancs
signifiants entre nous
ses seins
saints dômes
mes mains posées à l'opposé
du haut de son dos
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27 novembre 2006
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par la fenêtre
le cyprès signal
des tempêtes
jaunes ou rouges
d’érables ou de peupliers
vent de couleur
novembre
de la bûche de pin fendue
un parfum d’été
battements
des volets dans la tempête
des cœurs dans le lit
cœur d’automne
son corps désaltéré
par la tempête
émoi dans la nuit
au lever dans l’aube
envie d’être en vie
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haiku-senryu
25 novembre 2006
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soir d’automne
la lumière encore plus belle
sur son visage
Published by André
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haiku-senryu
24 novembre 2006
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L’attirance voire la fascination qu’exerce les philosophies ou les religions très étrangères aux nôtres me paraît parfois étrange.
Des amis américains nous ont relaté une anecdote vécue durant l’été 2005 lors d’une retraite au centre bouddhiste Lerab ling (au dessus de Lodève): le Rinpoché (Sogyalle ?) qui délivrait les enseignements leur a confié son admiration, sa fascination pour Pascal… Il a évoqué ses pensées et notamment le postulat et la chambre. Peu des participants étrangers connaissaient Pascal avant cela (Rinpoché Pascal ?!).
Bref, les amis étrangers de mes amis étrangers sont des amis très proches… étrange…
"L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature;
mais c'est un roseau pensant."
"Nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre; et, nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais."
"Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre."
Pascal
assis sagement
son tout petit doigt montre
l’astre mort
Published by André
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22 novembre 2006
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Published by André
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20 novembre 2006
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Quelques quatrains pour Catherine...
Les larmes sont des mots noyés
Vocabulaire universel
La vie écrite en pointillés
Avec l’encre d’eau et de sel
*
Sous l'immense ciel de Provence
Vertigineuse Voie Lactée
Chemin que voit depuis l'enfance
Toutes les nuits l'Humanité
Enfouies au fond de nos cœurs
Toutes les joies de l’existence
Nous préférons revoir les pleurs
Car le réservoir est immense
*
Le bruit des abeilles
Dans le romarin
Couvre le refrain
Des voitures au loin
Au milieu des vignes
Un cabanon vide
Tombeau anonyme
D’un bonheur limpide
La haute tension pilonne
Toutes les crêtes couronnées,
Calvaires et croix sont posés
Pour le fer d’une couronne
*
Un mas en haute Provence
Sans mûrier noir et sans tilleuls
Ressemble un peu à une enfance
Que n'éclaire pas les aïeuls
*
Quand nous voyons ce que nous sommes
Nous recherchons en nous la femme
Qui sommeille au cœur de l’homme
Comme dans la forêt la flamme
*
Gentille analyse
Je me croyais mort
La vie est exquise
J'ai des anti-corps.
*
Si un bonheur ami
Rejaillit à la ronde
Que le malheur aussi
Afflige tout le monde
*
De sa chair on ne prend conscience
Que lorsqu’elle est déjà blessée
L’esprit est nu sans sa présence
Comment formuler un baiser
*
La chaleur nous a réveillé
Le soleil dore tes cheveux
Un sourire les yeux fermés
Ca suffirait pour être heureux
*
Quelle est la vérité profonde
Quels sentiments mènent nos vies
L'envie pour le pauvre monde
Et pour bien des autres l'ennui.
*
L'amour qui vient dans le silence
Noyé de frissons savoureux
Nous avons senti sa présence
A l'odeur suave des amoureux
*
Depuis si longtemps je dors
Quand me réveillerais-je
Serais-je déjà mort
Va finis ton rêve
Vis
*
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17 novembre 2006
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beaujolais 2006
elle goûte en premier
c’est nouveau
beaujolais nouveau
ses yeux cette année
plus brillants
beaujolais nouveau
sa robe avec du rose
au décolleté
beaujolais 2006
un peu moins alcoolisé
c’est plus long
beaujolais 2006
pas vraiment de la cuisse
voir ailleurs
beaujolais nouveau
un petit goût de fruits mûrs
et de nostalgie
vertiges
dernier verre de vin
à la verticale
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16 novembre 2006
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éclipsé
par sa robe
ses lobes
indécent
le soir descend
entre ses seins
elle se dévêt
dans la nuit d’été deux fleurs
blanche balance
blanc immaculé
son soutien gorges
détaché
une deux trois taches.................
jamais pu compter sur elle
sa rousseur
dimanche matin
le corps du Christ
ou son corps à elle
raidi
prêt à franchir les sens
inédit
unis et nus
un cœur bat
plus fort
Au réveil
des cheveux sur mon visage
Ô merveille
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16 novembre 2006
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Dernière ballade à Beauduc
(14/11/06) en VTT
Dernier voyage...
Dernière étape...
Dernier paradis...
Dernier reflet
Dernière piste...
Dernier sanctuaire
Derniers hommes...
Dernier refuge...
le rythme des tamis
plus vif que les vagues
pêcheurs de tellines
Ballade à Beauduc en VTT (10/06),
en partant des Saintes Maries de la mer
et en passant par la digue à la même mer.
Le ciel gris dramatise la brume des étangs...
Sècheresse
La terre sèche
ses blessures
La terre rêche
est craquelures
sur la fleur de sel
le blanc et violet
saladèles en fleurs
Vol de flamants roses
Qu’est-ce que ça doit être chiant
d’être aveugle!
l'étang s'assèche
les pattes des flamands roses
s'allongent
suivant sa maman
un enfant flamant
en noir et blanc*
*les petits des "flamandes", qui sont déjà grands, ont des plumes noires qui deviennent blanches puis se teintent de rose ( comme les chevaux de Camargue qui
deviennent blancs, mais pas rose, ou c'est très rare, à l'âge adulte). Comprenne qui pourra....
Cabanons restants à Beauduc
Le phare de la Gachole
dernière vague...
sur le sable
un cœur presque effacé
fin de l’été
plage
de Beauduc
enfin la fin du monde
fin de l'été
Beauduc encore...
Published by André
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