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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 15:33

 

 

"Fleuve de la nuit
Coule et coule sans fin.
Et moi cet œil. Ouvert."

Norma Jeane

Tiré de sa "bio fiction" par Joyce Carol Oates ("Blondes") ; on sait qu’elle a écrit des "haïkus" non retrouvés ( ?) et d’autres poèmes pendant une période (vers 55, 56, en même temps que Kerouac et Snyder) où elle a aussi été au Japon. En fait celui ci a donc été inventé par Oates dans l’esprit de ce qu’elle écrivait à cette époque.

Anecdotique mais c’est Marilyn fragile comme un haïku et border line comme un senryû!

 


 

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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 18:04


T’ad beaux yeux tu sais 
Mais as-tu un corps de sirène 
Scaphandrière 

(21/03/02)

ses deux seins
dans la troisième
dimension


rire des enfants,
dur et tendre à entendre
quand vient le soir


la femme légale
supérieure à l'homme,  
l'autre femme l'égale 
 


Quand on se demande
si c'est le bonheur
ça l'est déjà


Ces moments trop brefs
où la vie  fait des promesses
intenables.
 

On vieillit en rêvant
Au réveil on revêt des habits
trop jeunes


Inégalités
Seule a d’importance
celle devant la mort


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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 17:09

 


Le blog comme ancêtre ou alternative de Face book :
Regardez comme je fais des choses intéressantes, en plus j’ai plein d’amis ou de commentaires :-)

Je pense donc je suis, j'écris donc je vis,  on me lit donc  j'existe! (on me lira donc je suis (un petit peu) immortel !)

Invention de l’imprimerie : le plus grand nombre peut lire.
Invention d’internet et de ses applications:  le plus grand nombre peut écrire (c’est si facile avec les haïkus !) s’exposer, pour le meilleur et pour le reste !

Schizophrénique : comment préserver sa vie privée (discrète et secrète) en s’affichant sur des réseaux rendant sa vie publique (buzz et visibilité).


Sachant que, qu’elle qu’en soit la forme, il est important pour un être de s’exprimer et donc de s’exposer !

« Si chacun de nous avouait son désir le plus secret, celui qui inspire tous ses projets et tous ses actes, il dirait: "je veux être loué". »
Cioran

Mais pour être loué il faut s’exposer ! CQFD 
:-)

 

 



sur FB
sa photo non retouchée 
d’il ya dix ans
 

Photoshop
même sa chemise
est sans plis


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20 septembre 2012 4 20 /09 /septembre /2012 14:13

 

vigne plus vierge
grappiller les grains oubliés
par la machine


La vieille vigne
La machine à vendanger 
l’évite
 

rires et jeux de mains
dans la vieille vigne
vendange à la main

 

vigne de mon père

une rangée de vieux ceps
vert tendre

 

 

 


 

**
Rires et cris éclatent

Dans tous le vignoble
Rites et jeux sacrés
Jus béni sucré
Éternel baptême
      C
’est tout ce que j’aime !

      **

 

 

Vieille bouteille (199...)    

 

 

 

_ô_

Vin 

Sans toi 

Dans la vie

Rien ne vit

On  survit

On  peut

Bien sûr

En boire

Très  peu

Mais croire

Trouver le bonheur

Sans  le plaisir d'en boire 

C’est comme croire que la douleur

Peut  s’enfermer dans cette  bouteille 

Ou qu’en ne tombant jamais amoureux

On se  préservera  toujours du malheur

Pour  que  l’existence  nous  émerveille

Il  faut remplir nos  verres  et nos cœurs

Risquer de  vivre même avec des  pleurs

Avec ses aromes sensuels qui réveillent

Trinquons mes  frères avec  l’âme sœur

Mélangeons joies et peines entre nous

Que coule ce  philtre parfumé et doux

Quand je le déguste pareil aux Dieux

En toutes occasions et en tous lieux

Je  suis le roi et le clochard radieux

Buvant riant aimant quand je veux

On  ne vivra peut-être  pas  vieux

Mais on aura  fait de notre mieux

Grace au  bon vin à son ivresse

Tous les  souvenirs sont  pieux

Le chagrin devient tendresse

Amour perdu  adieu joyeux

Vingt dieux faute de mieux

Fait de moi un demi-dieu

Vin rend-nous heureux
 
---------

 

 

 

I
Vin

Vin  d'ici
Du Pic Saint Loup
Robe  rouge  écarlate 
Au coeur de ce pays béni 
  Quand  les grappes ont  mûrit 
  Quand tous les  raisins  éclatent 
Les saveurs et  parfums  inondent
  Ces  vignes  du  bout  du  monde  

OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
Au cœur des vignes les raisins
Caressés par de  fines mains
Gonflent  pour le  fouloir
Sa  bouche en suçoir
Sa peau de satin
Plaisir divin
Gicle le 
 
Vin

  

 

 

  vignes21-1-.jpg

 

 

 

J'ai perdu dans le vignoble
Ma tristesse et mon ennui
Pas besoin de cépage noble
Pour redonner goût à la vie

 

 

Lorsque l'on a fini son verre 
D'un seul coup ou en plusieurs fois
On sait ce qu'il nous reste à faire
Fixant le reflet qu'il renvoie

 

 

 

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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 07:16
Malgré l'importance grandissante des relations virtuelles et anonymes, autrui est d'abord un visage. Mais le visage n'est pas ce masque cet avatar ou ce smiley qu'on pourrait regarder comme on regarde un objet quelconque. Le visage est expression, parole, demande, offrande, commandement, enseignement... Rien n'est plus étrange, ni plus étranger que l'autre. Il est l'inconnaissable.
Avec Lévinas imaginer la vie sans la barrière des rites, des codes sociaux, politiques, économiques...
Porter un autre regard sur les autres...
Laisser sa chance à l'infini.



"La connaissance révèle, nomme et, par là même, classe. La parole s’adresse à un visage. La connaissance se saisit de son objet. Elle le possède. La possession nie l’indépendance de l’être, sans détruire cet être, elle nie et maintient. Le visage, lui, est inviolable ; ces yeux absolument sans protection, partie la plus nue du corps humain, offrent cependant une résistance absolue à la possession, résistance absolue où s’inscrit la tentation du meurtre : la tentation d’une négation absolue. Autrui est le seul être qu’on peut être tenté de tuer. Cette tentation du meurtre et cette impossibilité du meurtre constituent la vision même du visage. Voir un visage, c’est déjà entendre : « Tu ne tueras point ». Et entendre : « Tu ne tueras point », c’est entendre : « Justice sociale ». (...) L’universalité est instaurée par ce fait, après tout extraordinaire, qu’il peut y avoir un moi qui n’est pas moi-même, un moi vu de face : la conscience, par ce fait extraordinaire qu’un moi souverain, envahissant le monde naïvement, aperçoit un visage et l’impossibilité de tuer. La conscience, c’est l’impossibilité d’envahir la réalité comme une végétation sauvage qui absorbe ou brise ou chasse tout ce qui l’entoure. Le retour sur soi de la conscience n’équivaut pas à une contemplation de soi, mais au fait de ne pas exister violemment et naturellement, au fait de parler à autrui."

Emmanuel Lévinas.
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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 09:07


retour du soleil:
plus d'ombre entre nous
sous le parasol 

 


P1050369s

  Je suis le roi Pinus Premier
Le vent a taillé ma couronne
Pin parasol on me surnomme
Jamais Soleil ne voit mon pied

 

P1050332s

 

P1050368s

Canal de la Roubine (étang de Bages) vers l'ile de Ste Lucie

 

 

 

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 11:03

 

un visage s’ouvre
d’autres se ferment
soirée d’élection
(mai 2007)


      Vu sur Le Monde

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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 12:04

 

P1090192s.jpg


champ boueux
la chanson des enfants
du camp bohémien

sans papier
la jeune Rom parle français
sans accent


vent de poussière 
une nomad
e balaie
devant sa caravane
 

mer-ciel-bleu1-min[1]

Nuages et humains ne marquent pas la terre
Nous vous voyons toujours mais vous nous voyez-vous
Le nomade est brillant terne le sédentaire

Ensembles ou esseulées passent les caravanes
Allez-vous bohémiens au même rendez-vous
Où je rêve d’aller retrouver ma gitane

 

 

      

 

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 09:18

après n’importe quoi
pourquoi pas n’importe qui
c’est vrai quoi !
:-)

evidence.jpg

CFDT : Comité Français de Défense des Triangles

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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 10:15

Il y a longtemps, au printemps, j'écrivais ça (Mirliton breveté SGDG!):


L’impatient printemps à l’hiver mourant :
Tu as fait ton temps pas de sentiment !
 

 L’amandier volage sous son voile blanc
Sort de son veuvage il devient troublant !

Un abricotier rêvant de chair rose
Cherche sa moitié pour faire la chose

     Même au cimetière on entend chanter
Des journées entières à se becqueter


Tiens une hirondelle au vol imparfait
C’est sûrement celle qui ne l’a pas fait

La bergeronnette la queue en levrette
Refait sa coquette ça va être sa fête

Les cerisiers en robe de mariée
Dessous les amants ont les leurs mouillés

    
      Les vers hors de terre ondulent par deux
Celui de derrière à même les yeux bleus

 Nuages et vents sont partis en fraude
Le bleu insolent revient à la mode

 mer-ciel-bleu1-min-1-.jpeg

 Le ciste pressé aime davantage
Voir ses fleurs froissées que le repassage
 

 Et le romarin qui sans rien nous dire
Colorant ses brins se met à bleuir
 

 La digne asphodèle pourtant la plus belle
Est toujours fidèle à sa même parcelle

Image-10_small.JPG

 La garrigue sent, mon Dieu! Quelle haleine !
Le thym l’origan et la marjolaine
 

 L'étrange orchidée, la belle suspecte,
Se fait contrôler par tous les insectes
 

 Brillant hanneton, le verger s’affole,
C’est pas des façons un bijou qui vole!
 hanneton-copie-1.gif

  Une jeune fille a les jambes nues
Dans les yeux qui brillent il est revenu

Devant la violette on est à genoux
Cette odeur de bête c’est peut être nous

La fleur du pêcher est tendre et sublime
Comme la chair cachée de la peau des filles.


Tout ce qui est vivant, parade et lutine,
Avec en avant, la gent féminine !
  
Nous allons devoir nous habituer
A revoir les femmes se déshabiller !

 A. C.

 


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