nuit d’été
je suis une étoile filante
à la traine
°°°
canicule
même les décolletés
ont soif
°°°
robes d’été
elles en disent plus long
que les shorts
°°°
quelle chaleur
seules les robes d’été
ont l’air comme il faut
°°°
facile à suivre
le sillon de ses seins descend
en pente douce
°°°
septembre au café
un décolleté laiteux
parmi les chocolats
°°°
Maguelone en septembre
une femme à la peau blanche
un peu plus nue
°°°
pas si saint que ça :
son aréole réduit
mon auréole
°°°
au feux mal réglés
un jeune fait la manche :
le rouge trop long
°°°
plus que nue
dénudée par son chignon
sa nuque
°°°
la mélancolie
d'un énième anniversaire
la gratitude aussi
dans l’arbre encore vert
les premières feuilles mortes
souper en plein air
la table débarrassée
reste la lune
soirée entre amis
elle vole la vedette
la pipistrelle
la nuit sans lune
on en parle plus ce jour là
dans le noir
nuit du 21 Juin
la plus courte de l’année
sa robe d’été
souper sous les étoiles
l’une sous le bélier
l’autre sous Vénus
souper en plein air
les pipistrelles soupent
au dessus
menu du souper
choisir entre étoiles
ou lumignons
soirée sous les étoiles
un sanglier s’invite
ton sur ton
santé!
on boit à sa guérison
chacun pense à soi
vent frais en soirée
la dame aux bras nus frissonne
c’est l’été qui passe
°°°
petit à petit
le tercet se transforme
presque en haïku
°°°
Si riche la Suisse
Pourtant on y fait l'amour
avec trois fois rien
La jeune Suissesse
Comment rester neutre
devant son sourire
°°°
nuit d’été
je suis une étoile filante
à la traine
nuit d’été
les grillons invisibles
mais les étoiles...
moustiquaire
le grand paon de nuit et moi
coté nuit
robes d’été
elles en disent plus long
que les shorts
seule dans son lit
la femme qui lit qui lit
rêve de papouilles
Qui peut dire
où vont les robes d’été
quand il est passé
Un des derniers avantages de ce pauvre Overblog c'est son moteur de recherche: je l'utilise donc encore comme un lieu d'archivage pour mes tercets.
quelle pâleur
sur la plage la nouvelle
s’est étendue
allo la mer
au lieu du Smartphone
une coquille
plage de Maguelone
même nu on a chaud
quelle chaleur!
on se lâche
sur la tenue
quelle chaleur
pas l’ombre d’un doute
c’est bien la plus forte
jetée des jeunes filles
les fleurs des robes s’envolent
dans le vent du soir
le moustique tigre
quand tu te grattes
il t’a déjà vaincu
plage nature
son corps nu recouvert
d’ombre et de lumière
aux Saintes Maries
son mini bikini
fait des miracles
révolution solaire
sous son maillot
la plage
nuit en refuge
il parle dans son sommeil
et dans le nôtre
les enfants dans l’eau
leurs cris ricochent sur elle
presque visibles
quelle chaleur
seules les robes d’été
ont l’air comme il faut
soirées sans ailes
ô pipistrelle revient
habiter la nuit
plage nature
retourner dans le monde
des origines