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20 janvier 2008 7 20 /01 /janvier /2008 12:11

d'un coup d'œil
entre deux stations
coup de foudre

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20 janvier 2008 7 20 /01 /janvier /2008 11:01

redoux
les femmes aux terrasses
découvertes

dans la rue
des corps de plus en plus doux
redoux

trop doux
sur un banc une maman
en chaleur



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19 janvier 2008 6 19 /01 /janvier /2008 11:41

bissextile
pas de bi cette année
tranquille

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18 janvier 2008 5 18 /01 /janvier /2008 10:17

kamasoutra


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18 janvier 2008 5 18 /01 /janvier /2008 09:16

voyage moins long
pour la cigogne blanche
l'hiver plus court

http://www.liberation.fr/actualite/instantanes/chiffre/304331.FR.php


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16 janvier 2008 3 16 /01 /janvier /2008 17:48

dans l’église
regarder ceux des saintes
en pensant aux siens


Seins
Gorges ceintes
Saintes gorges
Seins gorgés de sucre d'orge
Seins gonflés qui se rengorgent
Saints louant les soutien gorges
Derniers remparts de la chair
Sanctuaire de prosélytes
Dont nuls ne s’échappent
Prison des frissons
Refuge et maintien pour la forme
Masques sans yeux pour sourds-muets intarissables
Instruments interdits pour musiques interdites
Fruits sains de nos ultimes illusions
Les premières gouttes de lait goutterons ici
Car là vit la source
Le secret y trouve asile même révélé
 Exposées vulnérables
Ces formes jamais définitives
Sont gardées comme dans une armoire 
Remplie de cotons et de voiles
Embaumées d’odeurs de femmes
Toute la sphéricité du monde
Concentrée dans ces creusets
Indubitable réalité matérielle
Et miroirs fantasmatiques
Qu'elles exhibent à la manière des médailles
Mais de celles qu'on méritent 
Pour tous tendres doux apaisants
Et toujours sensiblement différents
Corps de fillette hésitant encore
Sous l'affirmation émergente de la maturité
Aperçus entre deux boutons déjà trop serrés 
Dans un soutien encore adolescent
Poitrine virginale déjà développée
Respirant la santé et le désir
Parlant de printemps
Seins moulés de profil
Saillants hors de la finesse verticale
S’arrondissant puis retombant sous leur poids
Ou nus cachés derrière un pull bleu en cachemire 
Ou un T-shirt presque transparent
Tremblants légèrement
 Pointés vers un ciel orageux 
Vers des mains invisibles
 On les devine si bien qu'on les voit
Qu'on les touche de loin
Et quand ce n'est plus l'été
Si cachés si enclos si enfouis
Qu’il faut du courage ou de l’imagination
On devine des frissons on devine des envie
 On ne comprend pas
Figure de prouesse fendant les regards
On s’écarte d’eux avec douceur
Comme on le fait pour des somnambules
Ils sont la réalité éternelle et enviée
De nos différences
Certains sont pleins de vie et de douleur
D’autres pleins de larmes et de passion
Sautillants malléables imprévus
Rarement domestiqués ou siliclonés
Car ils perdraient leur nature même
L’ombre de loin la plus profonde
Se trouve au cœur des décolletés
Elle marque la frontière avec elles
Parfois un micro sillon noir
Lu avec les yeux les unit
La blancheur de certains éblouit
 Eclairés de l’intérieur comme des lucioles
La nuit avec la lune ils se voient de loin
Ils tombent aussi avec aisance
Quand elles se penchent pour ramasser
D’autres fruits tombés à terre
Soupirants entre-eux dans une trouble émotion
Surtout s’ils sont honnêtes
Se soulevant et s'attirant aux très aimants 
Ils s’amollissent comme la cire
Aux heures ardentes du soleil
Mais rien n’est plus sincère que ceux des baigneuses
Quand ils frémissent leurs rondeurs s’arrondissent
Quand la réalité les dépasse ils redeviennent eux-mêmes
Neutres et indifférents apaisant même les plus durs
Célestes et primordiaux
Leur raison première est l’émotion
Leur seconde l'opposition
L'ultime l'union
Provoquant l’étonnement émerveillé
Des garçons mais surtout des fillettes
Certains si petits bonzaïs ne grandiront jamais
Concentrant toute la féminité du monde
Ils garderont pour toujours leur adolescence
Et la naturalité palpitante de la jeunesse
Idéale fermeté immatérielle imaginée jusqu’au délire
Toujours en apesanteur
Partagés et multiples
Pièces détachées de toute pudeur débordante
Démonstration de l’évidence et de l’éclat de l’éphémère
Sublimation du volume et de l’intervalle parfait
Proéminents à l’abordage mais sans rancœur
Nous ne les verrons plus quand nous serons morts
Les squelettes n’en ont pas
Il ne faut donc jamais baisser les yeux devant eux 
Même s’ils semblent inaccessibles et brûlants
Sinon on rend gorge
Et tout au bout
On devient flou
(Oufl!)

sous sa blouse
ses petits seins silencieux
censurés par la soie

Chuutttt

André Cayrel

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15 janvier 2008 2 15 /01 /janvier /2008 09:02

plage naturiste
je l'imagine aussi
toute nue

 undefined

vagues souvenirs
avec elle sur la plage
mouillée de plaisir
 

 

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14 janvier 2008 1 14 /01 /janvier /2008 18:04

Nouveaux dessins et peintures de Pierre Artus




olé olé
ses seins sont tout
auréolés




nus13.jpg (17911 octets)


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13 janvier 2008 7 13 /01 /janvier /2008 17:57

 pas ma taille...
« ça se porte ample »
soldes monstres


plus que du vert...
 « ça revient à la mode »
soldes d’hiver


ce petit pull
 pas indispensable
à part le prix
 

 

 

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13 janvier 2008 7 13 /01 /janvier /2008 12:13

vol de flamants
seul le regard les suit
en revanche

 

mon regard
plus loin que la mer
voyage

  

la mer
non détachée du ciel
matin d’hiver

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