Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Rechercher

21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 16:10

   Il y a quelques années lorsque je voulais signifier le passage du temps (du mien !) dans des tercets du genre « senryus », je précisais « soir d’été » ; à présent j’en suis à « soir d’automne »… je n’ai pas vu passer « matin d’automne » !
Bientôt, sans surprise, ce sera « matin d’hiver » (pur et glacé) ; ensuite, si le temps le permet, nous finirons par « soir d’hiver » et, peut être un jour, si jour il y a, évoquerons nous la « nuit d’hiver »… mais ceci est une autre histoire, un autre temps... hors saison.
En attendant, bienvenue à… « tous les matins (de printemps !) du monde ».

 


soir d’été
juste assez de lumière
pour ses yeux bleus
(2004)


soir d’automne
les souvenirs lointains
plus précis
 

Remarque : ce jeu d’écriture est une forme de métaphore, étant entendu que pour les tercets du genre « haïku » on retrouve la réalité des mots de saison.

 


Partager cet article
Repost0

commentaires

A
<br /> Tu as surement raison!<br /> Aussi, sur le "je", Stendhal disait:" Ce n’est pas par égotisme que je dis je, c’est qu’il n’y a pas d’autres moyens de raconter<br /> vite." (Mémoires d’un touriste).<br /> <br /> <br /> Je photographie, jeu instantané!<br /> <br /> <br />  <br />
Répondre
T
<br /> tu as peut être couru chaque matin d'automne après ce bleu et tu as oublié le temps..<br /> <br /> <br /> tu ou vous je ne sais.; vous savez, je mets en pages des livres et je les signe "je ".. sans vouloir laisser d'autres traces..si ce n'est juste l'envie que le lecteur comprenne que dans ces<br /> moments de nature je suis vraiment ancrée en moi.<br />
Répondre