Il y a quelques années lorsque je voulais signifier le
passage du temps (du mien !) dans des tercets du genre « senryus », je précisais « soir d’été » ; à présent j’en suis à « soir d’automne »… je n’ai pas vu
passer « matin d’automne » !
Bientôt, sans surprise, ce sera « matin d’hiver » (pur et glacé) ; ensuite, si le temps le permet, nous finirons par « soir d’hiver » et, peut être un jour, si jour il y
a, évoquerons nous la « nuit d’hiver »… mais ceci est une autre histoire, un autre temps... hors saison.
En attendant, bienvenue à… « tous les matins (de printemps !) du monde ».
soir d’été
juste assez de lumière
pour ses yeux bleus
(2004)
soir d’automne
les souvenirs lointains
plus précis
Remarque : ce jeu d’écriture est une forme de métaphore, étant
entendu que pour les tercets du genre « haïku » on retrouve la réalité des mots de saison.